Bien commencer la journée?

Keiko s'était lever tôt ce matin. Elle avait pris une petite douche rapide d'eau froide, pour bien se réveiller et s'était habiller rapidement. Après avoir pris une galette au pomme et un verre de lait, elle avait enfiler ses souliers et mit une casquette sur sa tête, qui cachait ses oreilles de lapin. Elle quitta son appartement sans rien rangé. Son verre et son assiette vide trainait dans le lavabo, son pyjama était encore sur le plancher de la toilette et son lit défait, comme à tout les matins. Keiko s'arrêta juste avant de refermer sa porte à clé et se regarda dans le miroir près de la porte. Elle arrangea une mèche rebelle, mit ses lunettes, qu'elle allait oublié et prit des élastiques pour s'attacher les cheveux une fois rendu. Ensuite, elle barra la porte à clé. En descendant les escaliers, elle fouilla dans la poche de son jean usée pour trouver son Ipod. Elle mit ses écouteurs et fit «Play» à la musique. En chantonnant, elle attacha ses cheveux en une couette grossièrement faite. Puis, elle partit en joggang vers son restaurant préféré: Rainbow.

Ce matin-là, elle n'était pas vraiment stresser. C'est sur qu'elle avait peur de la réaction de Katou puisqu'elle n'avait pas pu rentrer la veille. Elle avait eu des nausées dès le matin et ne savait plus si elle avait appeler pour avertir. En arrivant, elle rentra par la porte arrière, donnant directement sur la salle des employés. En rentrant, elle s'accrocha dans les boîte traînant et s'écrasa au sol. Elle se releva en se frottant la tête. *Aïe! Aïe! Aïe!* Puis, elle ramassa ses lunettes pour les remettre sur son nez et sa casquette. Elle ouvrit sa case et déposa casquette, sac et Ipod. Elle prit ensuite les vêtements qu'elle portait pour travailler. Un jolie kit de style chinoise. Elle sourit, en rougissant un peu. Elle se changea derrière un des par-avants de la salle. Puis, elle ferma sa case, sans la barrer et s'assit à la table. Elle refit aussi sa couette, mieux fait avec le ruban allant avec son kit. Elle était à l'heure aujourd'hui et ça la soulageait. Par contre, puisque personne était arriver, elle ne savait pas trop quoi faire. Elle commença à frapper la table et ses ongles en attendant.

- Et s'ils n'arrivent pas? Si finalement, le resto était fermé aujourd'hui? Aaaaah!

Elle laissa tomber sa tête sur la table, se créant plusieurs histoires dans sa tête.

Comme d'habitude, j'arriva dans la salle des employés et commença à soulever les boîtes pour les mettre dans le congélateur, je ne pouvais tout de même pas laisser Katou ou une autre le faire, c'est même moi qui avait proposé l'idée à Katou, je crois qu'elle l'aime bien, car je ne retrouve pas souvent la salle sans deux ou trois boîtes. J'aimais bien rendre ce simple petit service à la patronne. Je vis la fille des préparations, on s'était que très rarement adressé la parole, même si celà fesait un bon moment qu'on travaillait ici tout les deux, mais on se disait toujours salut et on parlait si nos pauses étaient en même temps ou que nous étions pas trop chargés dans nos tâches, se qui arrivait tout de même fréquamment. Je lui fais un petit salut de la main et va pour échapper la boîte que j'ai entre les mains. De mon genoux, je réussit à faire en sorte de ne pas que le contenu et/ou la boîte ne heurte le sol. Lorsque je remets mes deux paumes sous celle-ci le regard rieur, je suis content de voir qu'elle avait la tête sur la table ou n'était-ce qu'à cause qu'elle était désespéré de ma maladresse passagère.

-Salut Keiko. Bonne matinée?

Je resta dans le cadrage de porte attendant une réponse de ma collègue, toujours une boîte dans les mains. Je souris en trouvant la scène mignonne tout en espérant qu'elle était éveillée.

(Hors R-P: Arse... Je te laisse deviner la suite. Ha! Ha! Ha!)

Alors que la jeune femme désespérait en imaginant n'importe quel scénario, Julians, pour qui elle avait un faible, lui dit bonjour. Ils ne se parlaient pas souvent, mais Keiko avait quand même pu constater quelle genre de personne il était. Leurs discussions était cependant la plupart du temps professionnel. Il parlait beaucoup plus avec Minna et Cassandre. Keiko se sentait un peu à part de cette petit gang. Elle n'avait pas vraiment l'occasion de parler aux serveuses non plus, en dehors des heures de travail qui se résume: «Voici la commande», «Bien, l'assiette est là». Pourtant, Keiko aimerait bien se lier d'amitié avec ses collègues. Elle soupira et se souvenant que Julians attendait sa réponse lui sourit. Ses joues rougissant un tantinet était une habitude chez elle dès qu'elle souriait.

- Bonjour Julians! C'est mieux maintenant! Puisque je n'était pas là, hier, j'avais peur d'avoir manquer quelque chose.

Elle se leva et prit une de ses oreilles de lapin pour les lisser. Elle fit de même pour l'autre en continuant de parler pour proposer son aide:

- Si tu veux, je peux t'aider à apporter les boîtes.

Keiko avait dit ça pour être gentille. Elle aurait bien aimer aider, mais la plupart du temps, on refusait gentiment son aide. La jeune femme ne s'offusquait jamais, car elle savait qu'elle pouvait être très maladroite. Tout de même, l'intention comptait toujours alors elle continuait de se proposer. Elle prit ses lunettes qu'elle avait déposer sur la table et les mit sur son nez. Elle sourit de nouveau avec ses habituelles rougeur sous les yeux.

Je remarqua un détail qui m'avait échappé, elle rougissait à chaque fois qu'elle souriait, mais ce n'était pas comme de la gêne, on aurait dit que c'était comme des fossettes et que c'était une sorte de petite manie qu'elle ne pouvait éviter. Je trouvais cela mignon. Je vis qu'elle avait déjà mit ses lunettes après m'avoir proposer son aide.

-Si tu le veux bien, mais surtout si c'est trop lourd, prend un carton plus léger, je ne voudrais pas qu'on dise que je maltraite une dame, je lui adresse un sourire.

Un vrai, pas comme celui que je faisais dans mon miroir pour me convaincre que la journée serait belle...

*Une si jolie dame, oui, je ne voeux pas lui dire cela, elle va croire que je suis un genre de Cassanovah ou je ne sais quoi!*

J'espèrais seulement qu'elle n'essayerait pas de prendre une boîte lourde, je ne voulais pas qu'elle se blesse ou qu'elle se sente mal d'avoir fait tomber la boîte. La maldresse était comme une contamination chez les filles du restaurant on aurait dit, en partant, il y avait Cassandre je vais toujours me souvenir d'hier, elle avait tombé fesse premier dans le sceau d'eau, ensuite, il y avait Minna quelques fois et Keiko. Je la regarda prendre un carton, attendit pour qu'elle passe devant moi et je lui indiquerait la place ou le poser ensuite. Pendant que je la regardait, il me vient une idée et si je l'invitais à venir à la prochaine soirée entre collègues? Ça m'étonnerait même pas que Cassandre lui ai déjà proposé. Je me demandais pourquoi elle ni était jamais... Je trouvais un raisonnement logique, les horraires de tout le monde n'était pas toujours cohérent et d'ailleurs ces sorties entre collègues était toujours dernière minute. Je me promis que la prochaine fois, je l'inviterais!

Keiko repoussait derrière son oreille une de ses longues mèches de cheveux qui avait fui sa couette. Elle avait toujours un petit sourire sans grand joie au visage, s'attendant à être une fois de plus gentiment refusée. Par contre, cette fois, Julianz accepta son aide, lui demandant seulement de faire attention et de ne pas prendre un carton trop léger. Keiko ouvrit les yeux grands et un sourire heureux se dessina sur son visage. Elle pencha la tête en fermant les yeux, sans arrêter de sourire avec ses habituelle rougeur.

- C'est gentil de me laisser t'aider! Merci beaucoup!

Elle repoussa toutes mèches lui tombant dans le visage avant de se tourner vers les cartons. Il n'en restait plus beaucoup, mais c'était assez pour tenir quelqu'un occupé jusqu'à l'ouverture. Keiko s'approcha des boîtes et chercha s'il y avait une étiquette écrit fragile. Elle ne voulait pas faire encore une gaffe. Elle trouva un petit boîte de contenant rien de fragile, apparemment et se tourna vers Julianz. Elle avança de quelques pas et dépassa Julianz qui ne bougeait pas. Elle se retourna avec un air intrigué au visage, se demandant ce qu'il faisait. Elle pencha de nouveau la tête et un de ses oreilles lui tomba dans la figure. Elle secoua la tête en soufflant dessus pour la retourner à sa place. Elle ne cachait pas ses oreilles au restaurant. Elle n'en avait pas honte, mais lorsqu'elle sortait et qu'elle préférait passer inaperçu, il lui fallait les cacher. Enfin! Revenons à la situation actuelle! Keiko regardait Julianz.

- Je passa en premier alors? En déduisit-elle en voyant qu'il n'avançait pas. Sans attendre de réponse, elle continua: D'accord, mais tu dois me dire où aller.

Elle sourit un peu de nouveau et prit les devants. Elle ne savait pas trop où aller, mais habituellement les boîtes allait au sous-sol et quelqu'un était chargé de les déballer pendant la journée. Keiko se dirigea alors vers l'endroit en tenant fermement la boîte contre elle. Elle n'avait pas l'intention de l'échapper. Ça non!

Je n'en crus pas mes yeux, aussitôt que j'accepta sa requête, son petite sourire sans grande joie apparente s'allongea et avec éclat. Jamais de toute ma vie je n'avais vu quelqu'un être aussi heureux de m'aider. Ses rougeurs réapparurent et mon sourire s'élargis plus encore. Elle me dépassa lorsqu'une oreille lui tomba dans la vue, j'allais l'aider à la retirer, mais elle souffla sur celle-ci qui docilement retourna à sa place. Elle me demanda où qu'on mettrait les boîtes. Je me demanda si elle ne le sait pas déjà, bref, je lui réponds:

-Elles vont dans le sous-sol, comme ça on ne marche pas dessus, je laisse échapper un petit rire, sachant très bien que ce n'était pas drôle, mais je voyais très bien la scène, Cassandre, Minna ou Keiko aurait fait un vol plané c'était certain.

Même les clients habitués savent l'ampleur de la maladresse de Cassandre. Et voilà, je pense encore à elle! Elle avait vraiment eu un rendez-vous avec le client d'hier faire je ne sais quoi, elle n'avait pas eu peur avec cet inconnu que même Minna ne pouvait pas flairer si j'avais bien remarqué sa réaction. Cassandre était trop confiante et influençable par les gens. Je reviens à ma tâche, enleva mon veston mauve sachant qu'après j'irais à la cuisine préparer mes pâtisseries. Je pris un carton et suivit Keiko qui avait déjà prit deux, trois enjambées d'avance. Je m'excusa d'être resté en arrière et essayait néanmoins de relancer la discussion, mais aucun mots ne sortirent de mes lèvres, je n'étais pas très bavard, donc je ne savais pas quoi lui dire. j'avais pensé à Quoi de nouveau, mais je la voyais régulièrement, donc la question ne valait pas la chandelle, j'avais aussi pensé à Que fais-tu de tes temps libres ces temps-ci, mais je me ravisa, elle devait surement étudier vu que les examens de fin de session approchait rapidement et que l'été pointait le bout de son nez. Soudain, une question qui paraissait peut-être conne sortit de mes lèvres sans même que mon cerveau est eu à le dire à mes lèvres:

-As-tu été au cinéma ces derniers temps? Il paraît que le nouveau film de Tim Burtons est excellent, si je ne me trompe pas, le titre c'est Ombres et Ténèbres.

Je la laisse répondre, espérant ne pas avoir l'air de vouloir combler le silence par embarras ou de faire un monologue. J'avoue qu'avec ça, j'allais peut-être pas faire engagé une conversation des plus longues, mais au moins j'aurais essayé. Finalement j'eus une idée de quoi faire comme dessert pour le menu du jour. Il y avait longtemps que je n'avais pas fait de milles feuilles!

-Hum, Keiko, j'ai eu une idée pour le dessert du menu ça serait bon des milles feuilles? Si tu veux, je peux t'en garder une part pour ta pause.

(Hors R-P: Vive Youtube, ça me donne des idées! J'ai toujours l'annonce d'Ombres et Ténèbres qui passe avant que j'écoute une chanson:P)

Keiko se dirigeait toujours vers le sous-sol lorsque Julians lui confirma ce qu'elle pensait. Les boîtes allaient bien au sous-sol. En arrivant près de la porte de la cave, KEiko fut heureuse de constater que celle-ci était déjà ouverte. Surement que Julians avait pensé laisser la porte ouverte pour se faciliter la tâche puisque en emmenant les boîtes ce n'était pas facile d'ouvrir une porte. Keiko laissa échapper un petit «Hm!» de satisfaction avant de s'engager dans l'escalier éclairer. Elle décida de descendre de côté, en faisant très attention et en descendant lentement. Se connaissant, elle ne pouvait tout simplement pas se rendre au sous-sol sans voir où elle mettait les pieds. C'était une très mauvaise idées... Arrivé au pas de l'escalier sans problème apparent, la jeune femme trouva rapidement l'emplacement des autres boîtes déjà présente. Julians avait commencé le travail depuis un bon moment à ce qu'elle pouvait voir. Keiko entreprit de placer la boîte sur une autre après s'être assurer qu'il n'y avait pas d'étiquette «fragile» collé dessus. Une fois le travail fait, elle se recula en soufflant. Ce n'est pas pour dire, mais Keiko n'était pas très forte des bras. Elle regarda Julians qui venait de déposer sa boîte et elle s'apprêta à lui demander depuis combien de temps il était arrivé lorsqu'elle se rendit compte qu'il avait la tête ailleurs. Elle se demanda à quoi il pensait et son coeur se serra lorsqu'elle se dit qu'il pensait peut-être à Cassandre. Il avait l'air de bien l'aimer... Puis, alors qu'elle remontait l'escalier en se mordillant la lèvre, le pâtissier décida de relancer la conversation en lui posant une question à laquelle Keiko ne s'attendait pas.

- As-tu été au cinéma ces derniers temps? Il paraît que le nouveau film de Tim Burtons est excellent, si je ne me trompe pas, le titre c'est Ombres et Ténèbres.

- Euhm... Non, pas récemment. J'étais trop occupé, mais j'ai vu la bande-annonce et c'est vrai que ce film a l'air bon, répondit Keiko de sa voix calme et un brin aigu.

*Et puis, avec qui pourrais-je y aller?* Pensa-t-elle amèrement. Elle lâcha un petit soupire inaudible en repensant au bande-annonce. Elle avait pensé le louer une fois qu'il sortirait en DVD. Keiko n'était pas populaire du tout, elle n'avait aucune amie avec qui y aller. Ça la rendait assez triste il faut dire. Elle lissa son oreille de lapin tout en se dirigeant vers la salle des employés. Elle devait avoir l'air solitaire pour ses collègues, mais elle aimerait bien traîner avec eux. Surtout qu'il avait l'air de s'amuser ensemble. Cependant, Keiko ne voulait pas s'incruster parmi eux. Puis, en arrivant dans la salle, Julians lui parla d'un idée qu'il venait d'Avoir pour le dessert du jour. Keiko ne put s'empêcher de rire, avec ses rougeurs aux joues. Julians trouvait presque toujours le dessert du jour à la dernière minute et Keiko trouvait amusant qu'il n'ait pas de plan prédéfini. Chaque jour était une surprise. Il proposa de faire un mille-feuille et Keiko frappa joyeusement dans ses mains en souriant. Elle était heureuse et excitée, mais paraissait tout de même calme. Elle n'avait pas la même énergie que Minna, par exemple.

- C'est une super idée Julians! En plus, c'est un de mes desserts favoris! Garde m'en une part, s'il te plait. Mmmh! Ça va être délicieux! (Elle se tourna et regarda ses mains qu'elle se mit à tortiller) Et peut-être que nous pourrions... Euh... Enfin, si tu es trop débordé, je pourrais t'aider.

Elle se retourna pour prendre une boîte tout en soupirant de nouveau. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait lui demander. Elle allait plutôt lui proposer de manger cette collation ensemble, mais elle n'avait pas eu le courage. Une le carton bien en main, elle redescendit au sous-sol et puisque le tout s'approchait de l'escalier et risquait de bloquer le passage, Keiko décida d'aller porter la boîte plus loin. En voulant la déposer, elle trébucha sur un pot qui trainait par terre et échappa la boîte qui déversa son contenu par terre. Keiko tomba directement sur le dur sol de ciment et sa tête atterit violement sur la boîte. Étourdie, elle n'arriva pas à se relever et gémit. Elle porta une main à sa tête qui n'avait par chance aucune blessure, mais ses deux genoux étaient vivement écorchés et en tombant, elle avait écraser le pot de verre qui se répandit partout autour. Résultat, Keiko avait les genoux écorchés et quelques coupures sur les jambes causés par le verre cassé. Elle sentit ses yeux se remplir de larme. Elle ne savait pas si Julians l'avait suivit, mais parla tout de même. Il devait avoir entendu le fracas.

- Je suis tellement désolé! Je n'avais pas vu ce pot. J'aurais dû te laisser travailler seul. Je n'attire que des ennuis! J'ai échappé tout le contenue de la boîte! Désolé!

Il y avait quelques larmes sur ses joues et elle regarda le désastre qu'elle avait causé. Heureusement qu'elle transportait une boîte d'orange, il n'y avait pas trop de dégâts. Juste des oranges partout. Keiko se sentait quand même très mal.

Le silence était un peu embêtant, bien que j’aurais pu laisser la chance à Keiko de parler en premier, je ne le fis pas, sentant qu’elle n’avait pas la parole facile ce matin. J’étais sortit de ce sentiment de jalousie pour me concentrer sur un sujet. J’en trouvai enfin un lorsque Keiko mit sa boîte sur une que j’avais transportée il y a de cela quelques minutes. J’avais commencé à faire le déménagement depuis une quinzaine ou une vingtaine de minutes, mais pas plus.

Mon sujet n’est du moins pas très fort, car on l’a déjà épuisé. Elle était trop occupée, mais elle aussi trouvait que ce film avait l’air bon. Pourquoi n’avais-je pas pu trouver un meilleur sujet. Je n’ai pas le temps de répondre, qu’elle retourne dans la salle des employés pour m’aider. Elle était peut-être maladroite, mais je la savais travaillante. De temps en temps, il pouvait arriver de petit incident avec les préparations, mais elle essayait toujours de se rattraper. Je reste une fraction de seconde, réponse aux lèvres avant de remonter et de trouver l’idée du dessert du jour. Elle tapait joyeusement dans ses mains. C’était un dessert qu’elle aimait je l’avais su en la voyant me regarder pendant que j’en fessais tout un plateau. Ensuite, elle me propose de… de m’aider, à nouveau. Je lui fis un sourire.

Elle prit de nouveau un carton et repartit de plus belle. Je restai un peu dans la salle, prenant quelques bouffées d’air avant de me relever les manches et de me remettre à la tâche. J’entends alors un fracas. Je lâche la boîte entend le fond de celle-ci tomber alors que je prends mes jambes à mon coup. Je descends les marches précipitamment, je crois même glisser les trois dernières marches sur les fesses, mais en ce moment, j’ai plus peur pour Keiko.

-Keiko?!

Alors que moi je panique, et vois un peu les dégâts, elle s’excuse. Je constate alors qu’elle va bien. Je me sens un peu plus soulagé, mais lui pose tout de même la question.

-Ce n’est pas grave tout ça, mais toi Keiko est-ce que ça va?

Je vois alors ces jambes, ils y a plusieurs coupures et je vois aussi ses genoux. Je vais chercher la trousse de premiers soins. Je ne prends pas le temps de tasser les morceaux du pot en verre et enlever les bris sur ses genoux et désinfecte ses plaies avec du savon et de l’eau. Pendant cette épreuve, je lui parle avec une voix qui se veut rassurante.

-Reste étendu, je vais m’occuper de toi. Et pour les oranges, on n’aura qu’à rincer celle qui n’ont pas été écrasées, je laisse échappé un petit rire.Tu sais, moi aussi j’ai essayé d’aller voir le film, mais je ne voudrais pas y aller seul et malheureusement pour moi, il n’accepte pas les chiens.

J’espérais que ça la ferrai rire, même si la situation n’avait rien de drôle et que mes blagues laissait à désirer ce matin.

[Hors-RP: Désolé pour le temps que ça l'a prit et aussi pour se que je te donnes. Si tu ne réussis pas à trouver quelque chose à écrire de plus, j'édite promis. Je me sens tellement mal de ne pas avoir poster plus tôt.]

Essuyant rapidement les quelques larmes sur ses joues, la mi-lapine regardait le dégât qu'elle avait causé. Son regard ne lâchait pas le sol même lorsqu'elle entendit quelqu'un descendre, presque déboulé l'escalier. Elle était trop occupé à s'excuser pour faire attention à autre chose. Elle releva simplement la tête lorsque Julians lui demanda si elle allait bien. Elle le regarda, un peu surprise qu'il ne la critique pas pour sa gaffe. Toute son enfance, on l'avait grondé lorsqu'elle faisait une bêtise, même involontairement. Mais quand elle y pensait, depuis son arrivé à Rainbow, Katou ne l'avait pas souvent avertit. Ils étaient vraiment gentils les employés de ce restaurant. Keiko avait envie d'en pleurer de joie, mais ce n'était pas le moment. Elle hocha finalement la tête pour répondre à la question de Julians. Oui, elle allait bien. Même si ce n'était pas tout à fait la vérité. Les coupures sur ses jambes lui chauffaient et ses jambes était engourdies. Elle n'osait pas bouger pour ne pas que le verre ne fasse plus de dégât sur sa peau. Après lui avoir demandé si ça allait, il remonta en haut. Keiko se dit qu'il allait finir le travail qui avait commencé. Elle, pour sa part, voulut commencer à tout ramasser. Elle se sentait affreusement mal et n'avait pas le temps de se soigner. Cependant, Julians redescendit avec la trousse de premier soin et avant que Keiko est pu s'agenouiller pour ramasser, il l'obligea à s'asseoir. Il entreprit d'enlever les morceaux de verre restés dans ses plaies. Keiko fermait les yeux à chaque fois que ça lui faisait mal et se retenait de se plaindre de la douleur. Ça chauffait, c'était horrible. Ce fut pire lorsqu'il mit le désinfectant, elle avait l'impression que sa peau brûlait. Elle se mordit la lèvre et ferma les yeux à nouveau. Tout en faisant ça, il lui avait parler gentiment.

- Reste étendu, je vais m’occuper de toi. Et pour les oranges, on n’aura qu’à rincer celle qui n’ont pas été écrasées, je laisse échappé un petit rire. Tu sais, moi aussi j’ai essayé d’aller voir le film, mais je ne voudrais pas y aller seul et malheureusement pour moi, il n’accepte pas les chiens.

Keiko laissa un petit sourire se dessiner sur ses lèvres et lança un regard doux à Julians pendant qu'il s'occupait de ses jambes. Elle l'observa tout le reste du temps pendant qu'il la soignait. Elle ne pouvait décrocher son regard de sur lui et lui était tellement reconnaissant de l'aider. Il était si gentil! Lorsqu'il leva le regard vers elle, elle détourna la tête en rougissant jusqu'aux oreilles. Elle trouva alors le plafond très intéressant. Lorsqu'elle risqua un regard vers Julians, il avait déjà rebaisser la tête. Elle sourit, puis sans vraiment s'en rendre compte, elle lui parla:

- Peut-être que... Enfin, nous pourrions aller le voir ensemble, ce film....? Entre amis! … Entre amis, bien sûr...

Elle sentit la rougeur lui monter au visage, elle était surement toute rouge en ce moment. Elle mit ses mains dans son visage pour le refroidir. Elle l'avait vraiment di? Elle l'avait vraiment invité à aller au cinéma?! Même si ce n'était qu'en amis, elle l'avait fait! Elle avait l'impression que sa tête allait exploser tellement elle était gêné en ce moment.

- Et... Tu as un chien? C'est quel race? Mâle ou femelle?

Elle changeait subtilement, ou trop évidemment, de sujet. Puisqu'il avait parler de chien, ce pourrait être un bon sujet de conversation pour éviter l'invitation que Keiko avait lancer sans vraiment y penser. De plus, elle voulait en savoir plus sur Julians. Commencer par les petites questions habituelles n'était pas si mal non?